Woo hoo! Deux nominations pour le Gala de Triathlon Québec 2010:
- "Duathlète de l'année";
- "Athlète s'étant le plus distingué en 2010 par ses performances"
Même si je gagnerai probablement pas (suis-je négative? Non, mais quand on est nominé avec Magali Tisseyre, il faut être réaliste !), c'est encourageant d'avoir de telles reconnaissances. Par contre, le gala tombe la même date que Clearwater... ! :(
Bonne semaine!
MN
mercredi 27 octobre 2010
lundi 25 octobre 2010
Flat, crevaison, pneu pincé et pshiiiiiiit!
Suivant la tradition du dimanche matin (vieille d'au moins 2 semaines), je me suis dirigée vers la garnison de St-Henri-de-Lévis, d'où part la Cycloroute de Bellechasse, afin de me taper une dernière longue sortie de bike avant Clearwater.
Résumé: dès le départ, mes freins ne cessent de coller alors j'arrête un instant pour les arranger sans que le pack m'attende. Pas grave, je vais pousser un peu et je vais les rattraper. Mais ça s'avère plus long que prévu... pas grave, je vais pousser pas mal et je vais les rattraper. Lorsque enfin les freins sont arrangés, je me fais aller les fémurs pour rattraper le pack, qui a déjà un bon kilomètre d'avance sur moi. Alors que j'avais le vent dans les voiles (non, je ne mangeais pas de céréales Vector à ce moment) et l'acide lactique dans les jambes...
PSHIIIIIIIIIIIIIT!!!
- AAAAAH! TABARNAQUE!!! (rouge de colère)
...
- Attendez moi !
...
...
Mes hurlements sont vains, ils sont trop loin (ou ils sont sourds?). Peu importe, je suis au milieu d'un champ, j'ai juste une cartouche de CO2 pis une trippe. Mais j'ai pas de clés à déjanter, ni de truc-muche qui va sur la valve du vélo et qui fait que ma cartouche de CO2 aurait pu servir à quelque chose...
Qu'est-ce que je fais? Je pleure? Je crie? Je me mets en petite boule et je fais de l'hypothermie? Je marche jusqu'à la prochaine rue et je demande pour téléphoner? Parce que bien évidemment, j'ai pas mon cellulaire, pas mes clés non plus et pas d'argent. Putain, d'habitude j'ai tout ça...
Enwèye, marche a'ek tes souliers d'bike, ça t'apprendra! 45 minutes de bonheur à entendre clac,clac et squick, squick. Je téléphone à mes parents (c'est le seul numéro que je connais par coeur...) et bien entendu, suivant la loi de Murphy, ils sont pas là. Bon... on va faire du pouce, alors.
Un gentil samaritain (je ne lui ai pas demandé sa nationalité, en fait, mais je suppose qu'il venait de la Samarie, ça m'apparaissait évident) m'embarque avec mon vélo et m'emmène jusqu'au Canadian Tire le plus près... sans passer à Go et réclamer 200$, malheureusement.
Je réussis finalement à rejoindre mes dévoués parents et ils viennent me chercher, même si je gâche pas mal leur planning de la journée...
L'histoire se termine bien, mais sans mariage ni nombreux enfants...
Résumé: dès le départ, mes freins ne cessent de coller alors j'arrête un instant pour les arranger sans que le pack m'attende. Pas grave, je vais pousser un peu et je vais les rattraper. Mais ça s'avère plus long que prévu... pas grave, je vais pousser pas mal et je vais les rattraper. Lorsque enfin les freins sont arrangés, je me fais aller les fémurs pour rattraper le pack, qui a déjà un bon kilomètre d'avance sur moi. Alors que j'avais le vent dans les voiles (non, je ne mangeais pas de céréales Vector à ce moment) et l'acide lactique dans les jambes...
PSHIIIIIIIIIIIIIT!!!
- AAAAAH! TABARNAQUE!!! (rouge de colère)
...
- Attendez moi !
...
...
Mes hurlements sont vains, ils sont trop loin (ou ils sont sourds?). Peu importe, je suis au milieu d'un champ, j'ai juste une cartouche de CO2 pis une trippe. Mais j'ai pas de clés à déjanter, ni de truc-muche qui va sur la valve du vélo et qui fait que ma cartouche de CO2 aurait pu servir à quelque chose...
Qu'est-ce que je fais? Je pleure? Je crie? Je me mets en petite boule et je fais de l'hypothermie? Je marche jusqu'à la prochaine rue et je demande pour téléphoner? Parce que bien évidemment, j'ai pas mon cellulaire, pas mes clés non plus et pas d'argent. Putain, d'habitude j'ai tout ça...
Enwèye, marche a'ek tes souliers d'bike, ça t'apprendra! 45 minutes de bonheur à entendre clac,clac et squick, squick. Je téléphone à mes parents (c'est le seul numéro que je connais par coeur...) et bien entendu, suivant la loi de Murphy, ils sont pas là. Bon... on va faire du pouce, alors.
Un gentil samaritain (je ne lui ai pas demandé sa nationalité, en fait, mais je suppose qu'il venait de la Samarie, ça m'apparaissait évident) m'embarque avec mon vélo et m'emmène jusqu'au Canadian Tire le plus près... sans passer à Go et réclamer 200$, malheureusement.
Je réussis finalement à rejoindre mes dévoués parents et ils viennent me chercher, même si je gâche pas mal leur planning de la journée...
L'histoire se termine bien, mais sans mariage ni nombreux enfants...
dimanche 17 octobre 2010
Des arbres et un écureuil!
En fin de semaine, ce fut 2 journées de rattrapage. J'étais en manque d'endorphines. Comme une vraie junkie qui n'a pas sa dope quotidienne, j'étais tout croche. Alors je me suis enfilé 9 heures d'entrainements en 2 jours. Le meilleur remède pour l'endorphinomane en sevrage!
Samedi, 2 heures de course suivies d'un bon set de nat en après-midi...
Dimanche, 5 heures à manger des barres (et à faire du vélo, aussi...) et à se moucher partout.
Et ceux qui croyaient qu'il était impossible d'écraser un écureuil en vélo...
C'est beaucoup trop dégueulasse pour que je vous le dise, mais ça fait "crounch!"...
R'gardez comment y'est cuuuuuute!
Sur ces beaux mots doux, bonne semaine!
MN
Samedi, 2 heures de course suivies d'un bon set de nat en après-midi...
Dimanche, 5 heures à manger des barres (et à faire du vélo, aussi...) et à se moucher partout.
Et ceux qui croyaient qu'il était impossible d'écraser un écureuil en vélo...
C'est beaucoup trop dégueulasse pour que je vous le dise, mais ça fait "crounch!"...
C'EST PAS MOI, C'EST CARL !!!
R'gardez comment y'est cuuuuuute!Sur ces beaux mots doux, bonne semaine!
MN
jeudi 7 octobre 2010
C'est parti pour Clearwater!
Ça y est, après avoir pleuré toutes les larmes de mon corps en réalisant que je ne partagerai plus ce blog avec Guillaume, le moment est venu de prendre possession du blog.
Il me reste à peine plus d'un mois avant Clearwater, qui signera la fin de ma carrière d'athlète, la fin d'une belle aventure qui se termine trop vite... une carrière qui est malheureusement incompatible avec celle d'externe. Il faut parfois faire des choix déchirants qui vont nous déchirer même longtemps après les avoir faits...
D'ici là, il me reste encore un mois à me donner un mal de tête d'enfer parce que je pousse trop dans l'eau, un mois à me sacrer en acide lactique en grimpant une côte à bloc, un mois à vouloir me vomir les tripes à la fin d'un set de course difficile.
Il me reste un mois à dire toutes sortes de niaiseries sur ce blog, qui changera d'ailleurs un peu d'allure dans les prochains jours.
C'est le début de la fin, comme on dit...
MN
Il me reste à peine plus d'un mois avant Clearwater, qui signera la fin de ma carrière d'athlète, la fin d'une belle aventure qui se termine trop vite... une carrière qui est malheureusement incompatible avec celle d'externe. Il faut parfois faire des choix déchirants qui vont nous déchirer même longtemps après les avoir faits...
D'ici là, il me reste encore un mois à me donner un mal de tête d'enfer parce que je pousse trop dans l'eau, un mois à me sacrer en acide lactique en grimpant une côte à bloc, un mois à vouloir me vomir les tripes à la fin d'un set de course difficile.
Il me reste un mois à dire toutes sortes de niaiseries sur ce blog, qui changera d'ailleurs un peu d'allure dans les prochains jours.
C'est le début de la fin, comme on dit...
MN
mardi 5 octobre 2010
Raid et Fin de saison
C'est fait!
6 h 39 : 54 sec après le départ, moi et Steven avons franchi le fil d'arrivée en 9e position overall (sur les 32 équipes inscrites dans notre épreuve) du Raid EnduranceAventure.com à St-Donat.
Après un départ canon à la course à pied de 1km, moi et mon coéquipier avons suivi les 4 premières équipes en vélo sur environ 5-6 km avant... de les distancer! Eh oui, nous avons poussé notre "luck" jusqu'à mener la race pendant un gros 10 minutes!
Malheureusement, par manque d'expérience de ma part (lire : manque de confiance en mes qualités de navigateur), nous avons choisi de faire demi tour, voyant que les pros ne nous suivaient plus. ERREUR, non seulement nous avions le bon chemin, mais une bonne avance en plus... on perd 2 km et 20 minutes sur la tête de course. On glisse en genre 15e place... Ah! si seulement on avait poursuivi notre chemin au lieu de virer de bord... qu'importe, concentrons nous sur les 6 heures qui restent devant nous!
Tout s'enchaîne très rapidement : on atteint le premier PC (point de contrôle) en 2h30 après une longue hike (il était foutument loin, au top d'une montagne avec une vue incroyable).
On est maintenant revenus en 7e place, juste collés sur la 6e équipe! Le deuxième PC est dans un marais et le troisième le long d'un ruisseau qui se transforme en véritable cascade! C'est fou tight, on court dans "pas de sentier" pour avancer, je cale dans la vase jusqu'à la cuisse à un certain moment! L'orientation est bonne, le moral est d'acier!
On reprend nos vélos de montagne en 6e place (8 minutes derrière la 5e équipe et 38 minutes derrière le pack). On n'est plus arrêtable : tel un rouleau compresseur qui se prend de l'asphalte en pleine tronche, nous on bouffe les équipes les unes après les autres, sans pitié.
On rejoint non sans moults efforts la 5e place dans un parcours en dents de scie : on doit pousser nos vélo ou les transporter sur le dos tellement c'est à pic!
Mais là HOREUR! Une erreur majeure se dessine : on s'apperçoit qu'on a complètement raté le 4e PC. À trop vouloir pousser pour rattrapper l'autre équipe, on est passé devant le PC4, sans le voir! On prend la douloureuse décision de refaire le chemin inverse sur environ 2 km, à pied, pour le rejoindre. Nul besoin de s'emcombrer de vélos sur parcours aussi accidenté. On croise toutes les équipes qu'on avait dépassées avec tant d'ardeur. Ils nous lancent des regards interrogateurs... ça fait mal en dedans, mal à l'égo. On est "frus", on s'en veut, on se trouve poche et on n'a plus d'énergie. Ça fait 4h30 qu'on force pour revenir dans la course, qui sait, peut-être même revenir proche des premières équipes! Et mon optimisme légendaire dans tout ça? Bien, au moins, grâce à nous, deux équipes s'apperçoivent qu'elles ont aussi raté le PC4. Mais ce fut en vain, on est quand même annéantis (et en 12e position).
50 min plus tard, on revient enfin là où on avait laissés les vélos pour retourner chercher le CR****S de PC4 (c'était ça ou 1h30 de pénalité). Ç'aura été notre seconde et dernière erreur de la course.
On réussit à remonter en 10e place après l'épreuve de kayak, contre vagues et vent d'ouest! On se sent un peu mieux... peut-être à cause de nos gels "Cliff shots", de nos barres de fruits ou de nos barres granos maison préparés avec amour par la douce de Steven (merci Mireille!)?
Les deux deux derniers PC (9 et 10) se trouvent au sommet du mont de la Réserve. On monte en ligne droite, par le chemin le plus à pic, sous le télésiège : pas de temps à perdre, on souhaite en finir au plus sacrant! Je n'ai plus de jus, même mes 2 gels hypersucrés/boostés/top canon ne font pas effet. On parvient quand même au PC 10, à peine 5 minutes trop tard pour faire la portion "extrême" du parcours... on aurait peut-être pu la faire, mais je ne me sentais pas la force d'aller me perdre avec ma boussole 2h de plus... anyway, seules 4 équipes sur les 8 devant nous ont choisi de la faire... (et oui, on est maintenant 9e!)
Descendre une montagne est un jeu d'enfant pour moi : je me laisse aller les jambes, ça court tout seul! Pour mon pote Steven par contre, c'est exactement l'inverse : il a les jambes d'acier pour monter, mais les chevillesd'une chochote faibles et peut difficilement se laisser aller en descente. On se complète bien sur ce point : il se repose en montée avec moi et je me repose en descendant!
On croise le fil d'arrivée main dans la main, avec en tête toutes les émotions qu'on a vécues pendant la journée... qu'elle joie, quel bonheur d'arriver! Et c'est là qu'on se dit : "aurait-on pu faire mieux? aurait-on pu tenir la tête jusqu'au PC1? que serait-il arrivé si on avait pas perdus 50 minutes et de l'énergie précieuse à mi-parcour?"
La réponse qui me vient rapidement en tête est : non! On a donné le meilleur de nous même, on a sommes toutes mieux navigué que durant le raid du printemps à Petit Saguenay (±85% d'efficacité générale plutôt que 75%). C'est ça un raid, chacun trace son propre parcours pour croiser le fil d'arrivée, mais tout le monde fini par y arriver. La dernière équipe, elle, est arrivée à la noirceur et avec les encouragements soutenus de toutes les autres, qui observaient les petits points lumineux de leur frontale descendre la montagne.
C'est aussi ça un raid : l'esprit de camaraderie!
Plus de photos et vidéos à venir sur le site de la course : www.enduranceaventure.com
Le prochain Raid Aventure viendra certainement plus vite que je ne le pense!
Pour l'instant, c'est la fin de ma saison de compés 2009-2010 et je prend un repos bien mérité d'au moins deux semaines! Études, randonnées, massages et étirement seront au rendez-vous!
C'est la fin de la vocation de ce blog pour moi : les championnats du monde sont derrière moi et j'en suis très fier! Ce n'est pas fini pour Marie par contre, car malgré sa 1ere place aux mondiaux de duathlon, il lui reste les mondiaux 70.3 en novembre (ça c'est une longue saison). Continuez de l'encourager, car ce ne sera pas facile jusque là.
Peut-être vais-je m'ennuyer de blogguer...peut-être vais-je en partir un nouveau? Peut-être que ce sera guillaumepomerleau.wordpress.com... il est online, mais pas actif... à suivre...
Guillaume
6 h 39 : 54 sec après le départ, moi et Steven avons franchi le fil d'arrivée en 9e position overall (sur les 32 équipes inscrites dans notre épreuve) du Raid EnduranceAventure.com à St-Donat.
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| Moi et Steven en pleine préparation : une heure avant le départ, on reçoit la carte topo et on calcule quelques azimuts... |
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| Départ face à l'hôtel de ville : comme en triathlon, je me place sur le côté au départ (on ne change pas des conditions gagnantes si facilement!) Voir la tuque bleue laide moule coco complètement à droite! |
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| Le pack de tête, vue de l'hélicoptère (je suis le 5e dude) |
Malheureusement, par manque d'expérience de ma part (lire : manque de confiance en mes qualités de navigateur), nous avons choisi de faire demi tour, voyant que les pros ne nous suivaient plus. ERREUR, non seulement nous avions le bon chemin, mais une bonne avance en plus... on perd 2 km et 20 minutes sur la tête de course. On glisse en genre 15e place... Ah! si seulement on avait poursuivi notre chemin au lieu de virer de bord... qu'importe, concentrons nous sur les 6 heures qui restent devant nous!
Tout s'enchaîne très rapidement : on atteint le premier PC (point de contrôle) en 2h30 après une longue hike (il était foutument loin, au top d'une montagne avec une vue incroyable).
On est maintenant revenus en 7e place, juste collés sur la 6e équipe! Le deuxième PC est dans un marais et le troisième le long d'un ruisseau qui se transforme en véritable cascade! C'est fou tight, on court dans "pas de sentier" pour avancer, je cale dans la vase jusqu'à la cuisse à un certain moment! L'orientation est bonne, le moral est d'acier!
On reprend nos vélos de montagne en 6e place (8 minutes derrière la 5e équipe et 38 minutes derrière le pack). On n'est plus arrêtable : tel un rouleau compresseur qui se prend de l'asphalte en pleine tronche, nous on bouffe les équipes les unes après les autres, sans pitié.
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| Steven à la transition 2, qui nous mènera au PC1 après une heure de marche/course en montagne (il y a environ 7 transitions!) |
On rejoint non sans moults efforts la 5e place dans un parcours en dents de scie : on doit pousser nos vélo ou les transporter sur le dos tellement c'est à pic!
Mais là HOREUR! Une erreur majeure se dessine : on s'apperçoit qu'on a complètement raté le 4e PC. À trop vouloir pousser pour rattrapper l'autre équipe, on est passé devant le PC4, sans le voir! On prend la douloureuse décision de refaire le chemin inverse sur environ 2 km, à pied, pour le rejoindre. Nul besoin de s'emcombrer de vélos sur parcours aussi accidenté. On croise toutes les équipes qu'on avait dépassées avec tant d'ardeur. Ils nous lancent des regards interrogateurs... ça fait mal en dedans, mal à l'égo. On est "frus", on s'en veut, on se trouve poche et on n'a plus d'énergie. Ça fait 4h30 qu'on force pour revenir dans la course, qui sait, peut-être même revenir proche des premières équipes! Et mon optimisme légendaire dans tout ça? Bien, au moins, grâce à nous, deux équipes s'apperçoivent qu'elles ont aussi raté le PC4. Mais ce fut en vain, on est quand même annéantis (et en 12e position).
50 min plus tard, on revient enfin là où on avait laissés les vélos pour retourner chercher le CR****S de PC4 (c'était ça ou 1h30 de pénalité). Ç'aura été notre seconde et dernière erreur de la course.
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| Apperçu de l'épreuve "kayak". Ici, avoir les bons azimuts nous sauve un temps précieux! |
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| Deux partners qui n'ont plus de bras, mais qui ont remonté en 10e place grâce à leur beau kayak rouge! |
Les deux deux derniers PC (9 et 10) se trouvent au sommet du mont de la Réserve. On monte en ligne droite, par le chemin le plus à pic, sous le télésiège : pas de temps à perdre, on souhaite en finir au plus sacrant! Je n'ai plus de jus, même mes 2 gels hypersucrés/boostés/top canon ne font pas effet. On parvient quand même au PC 10, à peine 5 minutes trop tard pour faire la portion "extrême" du parcours... on aurait peut-être pu la faire, mais je ne me sentais pas la force d'aller me perdre avec ma boussole 2h de plus... anyway, seules 4 équipes sur les 8 devant nous ont choisi de la faire... (et oui, on est maintenant 9e!)
Descendre une montagne est un jeu d'enfant pour moi : je me laisse aller les jambes, ça court tout seul! Pour mon pote Steven par contre, c'est exactement l'inverse : il a les jambes d'acier pour monter, mais les chevilles
On croise le fil d'arrivée main dans la main, avec en tête toutes les émotions qu'on a vécues pendant la journée... qu'elle joie, quel bonheur d'arriver! Et c'est là qu'on se dit : "aurait-on pu faire mieux? aurait-on pu tenir la tête jusqu'au PC1? que serait-il arrivé si on avait pas perdus 50 minutes et de l'énergie précieuse à mi-parcour?"
C'est aussi ça un raid : l'esprit de camaraderie!
Plus de photos et vidéos à venir sur le site de la course : www.enduranceaventure.com
Le prochain Raid Aventure viendra certainement plus vite que je ne le pense!
Pour l'instant, c'est la fin de ma saison de compés 2009-2010 et je prend un repos bien mérité d'au moins deux semaines! Études, randonnées, massages et étirement seront au rendez-vous!
C'est la fin de la vocation de ce blog pour moi : les championnats du monde sont derrière moi et j'en suis très fier! Ce n'est pas fini pour Marie par contre, car malgré sa 1ere place aux mondiaux de duathlon, il lui reste les mondiaux 70.3 en novembre (ça c'est une longue saison). Continuez de l'encourager, car ce ne sera pas facile jusque là.
Peut-être vais-je m'ennuyer de blogguer...peut-être vais-je en partir un nouveau? Peut-être que ce sera guillaumepomerleau.wordpress.com... il est online, mais pas actif... à suivre...
Guillaume
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| AKA Pom le hongrois |
vendredi 1 octobre 2010
J'me gâte!
Demain samedi 2 octobre, je me gâte! C'est ma dernière compé de la saison que je fais en équipe avec Steven.
Il s'agit du RAID EnduranceAventure d'automne, qui a lieu cette année à St-Donat, près du parc du Mont-Tremblant dans les laurentides.
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| Un des points de vue du parcours! Bien hâte de voir ça! (C)EnduranceAventure.com |
Le trajet à parourir n'est pas tracé d'avance, nous devons le découvrir en n'utilisant qu'une carte topographique, une boussole ainsi que notre "pifomètre". Pas de GPS!
Notre nom d'équipe : les Pommes Mures
Compte rendu la semaine prochaine!
www.enduranceaventure.com
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| Les Pommes Mures à l'arrivée du raid du printemps à Petit Saguenay |
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