Vendredi soir, après avoir traversé le parc des Laurentides en direction de la plantureuse et étendue ville de Saguenay (et n'avoir arrêté aux toilettes qu'une seule fois à l'Étape, mettant ainsi ma micro-vessie à l'épreuve), nous arrivâmes finalement à notre destination ultime au bord de l'eau : le Gîte de la Grange aux hiboux. Une petite collation de fin de soirée, ainsi que plusieurs "Ah! Y'est beau! [mon nouveau vélo]" plus tard, nous passâmes une excellente nuit. Marie et Martine dans un lit trop petit et trop dur et Guillaume dans un divan-lit avec des springs dans le dos. Bref, une bonne nuit de sommeil pour nous tous, malgré la déficience en WD-40 de la porte de la salle de bain...
Au petit matin, tel un vas-nu-pied, Guillaume le photographe est sorti dès son réveil prendre des photos romantiques du majestueux fjord pendant que Marie s'affairait à manger trop de pommes. Température extérieure : 12°C (l'automne est proche)
On prend le bus qui nous amène à la Marina (i.e.: moi, Yandel, Martine, Audrey et Isabelle T.), de l'autre côté de la Baie (eh oui, à ma grande déception, le bateau était en panne cette année, voir post précédent...) Pour se rendre au départ, on marche tous la tête baissée, sans parler, sur un quai trop étroi, pendant une période qui me parraît interminable. On croirait vraiment se rendre à l'abbatoir, d'autant plus qu'à mi-chemin on croise une arche faite de grillages et de barbellés (yikes). Le quai vascille sous les pas de la cinquantaine d'athlètes présents et il n'est clairement pas fait pour voir passer autant de monde! Rendus au bout, on nous annonce que l'eau est à 64°F (re-yikes). Qu'à celà ne tienne, je suis le premier à me garocher dans l'eau, prêt pour le coup de sifflet. J'effectue un départ Canon, j'essaie de rester dans le sillage de certains nageurs, mais ils vont tous dans des directions différentes!? (il n'y a pas de bouées et il faut s'enligner à l'aide du clocher de l'église située à plus de 2000 m devant). Je n'ai donc pas le choix, je dois nager seul pour garder le bon azimut. Vent d'ouest et marée montante font qu'il y a un peu de vagues de face, je prend quelques bouillons d'eau sallée au départ, puis je me concentre : nage droit, expire bien, ne boit pas l'eau du fjord, traction, glisse, envoye viarge, poussssssseeeee! Voilà ce que je me suis dit pendant la vingtaine de minutes que dure cette portion et ça a porté fruit : à la sortie, je ne vois personne devant moi, mais où sont-ils tous? (J'apprendrai plus tard avec joie avoir fait le 4e meilleur temps sur le 1500m). La transition est lonnggguuuee (dans le sens que ça prend beaucoup de temps se rendre au vélo), j'enfile mon casque et je pars, encore surpris de voir autant de vélos sur leur support (ça veut dire qu'ils sont encore dans l'eau, narf!) Je ne commet pas la même erreur qu'à drummond : les élastiques sur les souliers de vélo font leur job. À vélo (je résume à présent, car ce texte serait beaucoup trop long) : les 7 premiers kilomètres possèdent une dénivelée d'environ 170 mètres (re-re-yikes, suivi d'un «je vais vomir si ça monte encore»). Entre le début et la fin, il n'y a que peu de plat : ceux qui font le triathlon de Magog depuis des années et qui le trouvent tof, dites-vous que c'est pire. Mais ça roule et le panorama est magnifique. Je me fait dépasser par 2 mecs et Yandel me dépasse au km14 (je suis alors en 5e position, et le resterai jusqu'à la fin). Au retour, transition très rapide encore une fois (j'aime ça débarquer en force de mon vélo, même quand je n'ai plus de jus). Course à pied solide pour moi : 4 boucles de 2.5 km à effectuer, sur le plat cette fois-ci, dans la piste cyclable longeant la rive. Même si je ne fais pas un temps à tout casser sur cette dernière épreuve (41:15), c'est tout de même une nette progression suite à Magog et Drummond. Et la meilleure dans tout ça? J'apprend après avoir terminé que les cinq premiers gagnent une bourse! Je repars donc avec 100$ de plus dans mes poches (ou zéro, si on soustrait le coût de l'inscription + l'hébergement et la bouffe). Bravo aussi à Yandel et Audrey qui ont tous deux terminés 3e (et empochés 250$)
11h30: départ du duathlon olympique, l'épreuve de Marie-Noël.
Sur la ligne de départ, bousculée par la foule de participants à cette épreuve (nous étions 8...!), je me concentrais à ne pas penser à mon dernier 10km qui fut, ma foi, dé-sas-treux... POUEEEEET! C'est parti pour un 10km de course. Je pars d'un bon pace, mais je me fais rapidement dépasser par 2 autres participants, terminant avant-dernière avec un temps de 39:53. Qu'à cela ne tienne, j'ai pas encore donné un coup de pédale! Et vlan, j'en dépasse 3 en dedans de 10km avec le 2e meilleur temps de vélo (merci, chers fémurs) et je me retrouve en 3e place (1ere femme!). Avec un bon 5km (20:22), je conserve cette position avec une confortable avance sur le 4e. Résultat: 2h15:26 et beaucoup de tranches de melon d'eau. Qu'est-ce que vous voulez, quand le lunch d'après course est une lasagne pas végétarienne...
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| Départ de vélo |
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| Marie-Noël «savourant» la victoire |
Et hop! On retourne à Québec en écoutant du Misteur Vallaire, et non sans croire qu'on allait manquer d'essence... en prenant soin d'arrêter à l'Étape pour [aller pisser] faire le plein d'essence (ouf ce fut juste) [et de Drumstick aux Rolo]. Ah oui, on a aussi fait un saut à la pyramide des Haha!, parce que Guillaume insistait trop pour prendre une photo avec.
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| Pyramide des Haha! composée de panneaux «cédez le passage» |








1 commentaire:
Qu'est-ce que tu dirais de modifier un peu ton race report, de le rendre juste un peu plus général en incluant les autres participants du club et de l'ajouter sur le site du club ?!?! Je viens d'envoyer un texye à Joel pour Valleyfield et j'ai pensé qu'on pourrait demander à Francis pour Kelowna. Bref, j'ai aimé ton texte :)
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